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bataille du boulou censurée?(suite) Un autre petit tambour.

Publié le par jo

  • © S.A.S.L. des P-O.
     Extrait d' article a été publié dans le volume CII du Bulletin de la SASL, pp. 207-233, Perpignan 1994
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  • Archambau (Sébastien), condamné pour avoir combattu la France, les armes à la main, exécuté le 10 juillet 1793.
  • Boixo (Siméon), condamné par le tribunal révolutionnaire le 20 floréal an II pour émigration et exécuté (Q 564).
  • Borrell (Augustin), condamné pour avoir combattu la France, les armes à la main, exécuté le 10 juillet 1793.
  • Borrell (Emmanuel), condamné pour trahison, le 12 août 1793, par la Commission militaire, exécuté le 14 août 1793.
  • Borrell (François dit Patxacou), condamné le 7 octobre 1793 par le tribunal criminel pour avoir combattu la France, les armes à la main. Sa mort est enregistrée le 8 octobre par l'Etat civil de Perpignan.
  • Borrell (François), émigré revenu, condamné - avait porté les armes contre la France. Exécuté le 23 messidor an II (11 juillet 1794), place de la Loge à Perpignan (Lp 29).
  • Fourcade (Jean), condamné et exécuté le 20 floréal an II (9 mai 1794). D'après Vidal, ouv. cité, tome III, page 182. Sa mort n'a pas été enregistrée par l'Etat civil de Perpignan.
  • Gendre (Augustin dit Pabrot), émigré revenu, condamné, exécuté le 14 fructidor an IV (3 août 1796) sur l'Esplanade à Perpignan.
  • Mascé ou Massé (Joseph), condamné à mort, meurt à l'infirmerie du Castillet, 14 thermidor an II (ter août 1794).
  • Olive (Joseph dit Parill), émigré revenu, condamné, exécuté le 13 brumaire an III (3 novembre 1794) (Lp 472).
  • Pinet (Cosme), condamné pour avoir pris les armes contre la France, le 29 octobre 1793. Sa mort n'a pas été enregistrée par l'Etat civil de Perpignan mais est confirmée par d'autres documents (Q 685, 3 E 43, 4, 3 pluviôse an 8).
  • Roudière (Françoise, épouse de Pierre Tailles), condamnée pour émigration et exécutée sur l'Esplanade, à Perpignan, le 8 thermidor an II (27 juillet 1794). Elle semble avoir été la seule femme exécutée dans les Pyrénées-Orientales. Le motif de l'accusation était fragile. Françoise Roudière s'était réfugiée dans sa famille à Villefranche-de-Conflent. Des liens particuliers l'attachaient à Emammanuel Torrent. En faisant condamner Françoise Roudière, les notables du village veulent atteindre le Baronillou, Emmanuel Torrent (Lp 478).
  • Trillac (Joseph et Jean-Baptiste). Les deux frères ont été enfermés au Castillet en l'an IV, poursuivis pour être revenus d'émigration. Joseph meurt au Castillet le 30 ventôse an IV (20 mars 1796). Jean-Baptiste semble être mort lui aussi au Castillet (L 1393/1, L 664, Lp 482, Etat civil de Perpignan).
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  • Un autre petit tambour du côté catalan.La
    La légende du petit tambour 
 
 

la bataille d’El Bruc brisa le mythe de l’invincibilité de l’armée de

Napoléon. L’édition du 26 septembre 1808 du Diario de Manresa magnifia la bataille au point que celle-ci commença à acquérir un caractère de légende. On y présentait une armée populaire, presque désarmée, qui fut capable de mettre en déroute la toutepuissante
 
armée française. La victoire fut attribuée aux saints patrons de Manresa. Elle fut également mise sur le compte de l’intervention du petit tambour d’El Bruc, un jeune garçon de Santpedor qui
 
aurait dirigé la bataille avec un tambour semblable à celui utilisé dans les confréries. D’après la légende, le son du tambour, amplifié par les parois des montagnes de Montserrat, aurait poussé les Français à battre en retraite car ils pensaient qu’ils affrontaient une armée gigantesque. Selon certains auteurs, le petit tambour serait un enfant du nom d’Isidre Lluçà i Cànoves. Le petit tambour d’El Bruc a un monument à El Bruc [photo ci-dessus] ainsi qu’un autre moins connu à Santpedor [photo ci-dessous]. Après la bataille eurent lieu diverses commémorations, et différents itinéraires
touristiques en lien avec la bataille sont en cours d’élaboration.
 
d'aprés le guide des sites de la guerre du Français en catalogne.
par le généralitat de Catalunya
 

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