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Traité de Corbeil 1258

Publié le par jo

Le 25 août est la fête de Saint-Louis, mais qu'à-t-il fait pour le Roussillon?
En signant le traité de Corbeil, en 1258, avec Jaume d'Aragon-Montpellier, il perdu tous les droits de la France sur les comtés du sud, jusqu'à Barcelone.
En 1260 les perpignanais se sont révoltés et la révolte a été réprimée dans le sang.
En 1262, Jaume d'Aragon a clairement défini les frontières de Catalogne au cap de Creus, Panissar (le Perthus) et col d'Ares, et a donné le Roussillon et la Cerdagne à son second fils sans aucune vassalité envers l'Aragon.
En 1276, le roi de Majorque, comte de Roussillon, régnait indépendament de la France et de l'Aragon (pour peu de temps....).
Donc, ce traité de Corbeil a beaucoup influencé Perpignan et le Roussillon, et devrait être commenté.
Ci-dessous la version originale:
Instrument de paix entre Louis, roi de France, et Jacques, roi d'Aragon, à raison de la restitution réciproque de certaines terres. Que tous sachent que lorsqu'entre le seigneur roi de France, d'une part, et le seigneur roi d'Aragon, de Majorique et de Valence, le comte de Barchinone et d'Urgelli, et le seigneur de Montispessulani, d'autre part, un sujet de question s'était levé sur ce que le même seigneur roi de France appelait le comté de Barchinone, Bisulduni, Rossilion, Erpurdani, Ceritanie, Urgelli, Confluentis, Gerundense et Eusonense avec leurs biens du royaume de France et leurs honoraires, et ledit seigneur roi d'Aragon du côté opposé dit qu'il avait le droit à Carcassonne et Carcassès, à Redis et Redès, Lauraco et Lauregès, Terminis et Terminès, Biterris et le vice-comté de Biterrensi, Agadha et Agadès, Albi et Albigès, Ruthini et Ruthinès, le comté de Fuxi, - Que tout le monde sache que nous, James, etc. (Voici les lettres du roi d'Aragon, déjà n° 4399 insérées ci-dessus.) -
Mais ensuite, après bien des négociations çà et là, par la médiation de bons conseils, nous en sommes arrivés à cette composition et transaction avec le seigneur roi de France lui-même, que le même seigneur roi de France, pour lui-même et ses héritiers et successeurs , le susdit seigneur le roi d'Aragon, et ses héritiers et successeurs de ses perpétuels, et ayant cause de lui et de ses prédécesseurs, et à nous les susdits procureurs, au nom du seigneur roi d'Aragon et de son vice, il a défini, quitte , céda et renonça complètement à tout droit et possession qu'il avait, ou pour ainsi dire, s'il avait ou pouvait avoir, ou bien il a dit qu'il avait, à la fois dans les domaines et dominions, ainsi que dans les redevances et quoi que ce soit d'autre, dans le lesdits comtés de Barchinone et Urgelli, Bisuldun, Rossilion, Empurdan, Ceritanie, Confluente, Gerund et Euson, avec tous les honneurs et hommages,avec tous les districts, juridictions et droits, et les dépendances de ceux-ci, et avec tous les fruits et revenus du roi d'Aragon lui-même et de ses prédécesseurs et qui peuvent être perçus de là, promettant et engageant lui-même et ses héritiers et successeurs à ceci à perpétuité, comme dans tout ce qui précède et chacun ne réclamera rien de l'autre par lui-même ou par l'intermédiaire d'un autre, renonçant absolument spécifiquement et expressément, pour lui-même, et ses héritiers et successeurs, à toutes les chartes et instruments, s'il en avait sur eux, voulant et décidant qu'elles seront complètement nulles, et promettant qu'il rendra toutes ces choses au susdit roi d'Aragon, renonçant, pour lui-même, et ses héritiers et successeurs, à tout soutien légal, tant canonique que civil, ainsi que coutumier. , et tout privilège, réel et personnel.contre qui il pourrait se défendre contre le susdit ou quelque chose du susdit.
et dans le comté de Tholos et Saint Egidius, et dans toutes les autres terres et juridictions de Raymund, autrefois comte de Tholos, et les fruits et produits reçus par lui ou ses prédécesseurs. Il fut cependant stipulé et ordonné que si des redevances provenant du domaine de Fenolledi étaient situées au-dessous des limites des comtés de Rossillion ou de Bisuldun, ou des autres comtés susmentionnés, dont le seigneur roi d'Aragon lui-même avait fait un renonciation et définition, le susdit roi de France, appartenant au roi d'Aragon lui-même, et ses héritiers et successeurs demeureront perpétuellement, et le même seigneur que le roi de France céda à lui-même, ainsi qu'à ses héritiers et successeurs, et quitte complètement, sauf, toutefois, de plein droit, s'il en est, à un étranger. De même, si des redevances provenant de la domination des comtés eux-mêmes sont situées au-dessous des limites des Fenolles, ils resteront à perpétuité au seigneur roi de France et à ses successeurs, et à lui, ainsi qu'à ses héritiers et successeurs, nous avons cédé et quitté tout à fait, au nom de procuration, pour le seigneur roi d'Aragon lui-même, et en sa place, sauf toutefois de droit, s'il en est, à un autre. Quant à Amilliavo et au comté d'Amilliavo, il faut savoir que nous l'avons laissé, complètement défini, et cédé au susdit seigneur, roi de France, et à ses héritiers et successeurs, et qui ont cause de lui, comme le même seigneur le roi de France les tient et les possède, et ils sont détenus par lui et son peuple, et sont possédés En outre, nous, agents desdits, promettons et sommes tenus de bonne foi de faire en sorte que ledit Seigneur Roi d'Aragon, pour lui-même, et ses héritiers et successeurs, ledit Seigneur Roi de France, et ses héritiers et successeurs, et ayant cause de lui et de ses prédécesseurs,
De plus, nous, mandataires désignés, au nom de mandataire, au nom du Seigneur Roi d'Aragon, et en sa place, avons renoncé, démissionné, remis et promis d'en faire autant, et nous sommes tenus de bonne foi de obtenir que ledit seigneur roi d'Aragon cède et accorde spécialement, et accorde à perpétuité, pour lui-même, et à ses héritiers et successeurs, audit seigneur le roi de France, et aux héritiers et successeurs de celui-ci, et à ceux qui ont cause de lui, quel que soit le droit qui lui est dû, s'il y a droit, ou par quelque cas, raison ou titre, peut être à lui, ou à ses héritiers et successeurs son peuple, maintenant ou dans l'avenir à une certaine étendue dans Tholosa et tout le comté de Tholosa et Saint-Egidius, et dans les terres d'Agen et de Venise, et dans toutes les autres terres, sous la juridiction et le pouvoir de Raymond, ancien comte de Tholosan. En effet, nous, les mandataires précités, sous le nom de mandataire,
contre le local ou aucun des locaux ils pourront se servir eux-mêmes, et que le même seigneur roi d'Aragon remettra ses lettres ouvertes à tous ledit seigneur au roi de France sur les locaux. En ce qui concerne l'observation et l'accomplissement de tout ce qui précède, comme contenu ci-dessus, nous, les susdits procureurs, nous engageons en présence du Seigneur Roi de France lui-même, sur l'âme dudit Seigneur Roi d'Aragon, sur le saint Evangile. En foi de quoi nous avons fait apposer la présente charte avec nos sceaux. - Ces choses furent faites au palais du roi de France, à Corbolium, en sa présence, le 5 mai de l'an du Seigneur mil deux cent cinquante-huit, en présence de l'évêque d'Aprence. , seigneur Louis, le premier fils du seigneur le roi, et seigneur Philippe, fils du même seigneur le roi, Raymond Joscelmi, seigneur Lunelli, seigneur Symone de Claro Monte,

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traité de corbeil 1258

Publié le par jo

Le 25 août est la fête de Saint-Louis, mais qu'à-t-il fait pour le Roussillon?
En signant le traité de Corbeil, en 1258, avec Jaume d'Aragon-Montpellier, il perdu tous les droits de la France sur les comtés du sud, jusqu'à Barcelone.
En 1260 les perpignanais se sont révoltés et la révolte a été réprimée dans le sang.
En 1262, Jaume d'Aragon a clairement défini les frontières de Catalogne au cap de Creus, Panissar (le Perthus) et col d'Ares, et a donné le Roussillon et la Cerdagne à son second fils sans aucune vassalité envers l'Aragon.
En 1276, le roi de Majorque, comte de Roussillon, régnait indépendament de la France et de l'Aragon (pour peu de temps....).
Donc, ce traité de Corbeil a beaucoup influencé Perpignan et le Roussillon, et devrait être commenté.
Ci-dessous la version originale:
 
 
Instrument de paix entre Louis, roi de France, et Jacques, roi d'Aragon, à raison de la restitution réciproque de certaines terres. Que tous sachent que lorsqu'entre le seigneur roi de France, d'une part, et le seigneur roi d'Aragon, de Majorique et de Valence, le comte de Barchinone et d'Urgelli, et le seigneur de Montispessulani, d'autre part, un sujet de question s'était levé sur ce que le même seigneur roi de France appelait le comté de Barchinone, Bisulduni, Rossilion, Erpurdani, Ceritanie, Urgelli, Confluentis, Gerundense et Eusonense avec leurs biens du royaume de France et leurs honoraires, et ledit seigneur roi d'Aragon du côté opposé dit qu'il avait le droit à Carcassonne et Carcassès, à Redis et Redès, Lauraco et Lauregès, Terminis et Terminès, Biterris et le vice-comté de Biterrensi, Agadha et Agadès, Albi et Albigès, Ruthini et Ruthinès, le comté de Fuxi, - Que tout le monde sache que nous, James, etc. (Voici les lettres du roi d'Aragon, déjà n° 4399 insérées ci-dessus.) -
Mais ensuite, après bien des négociations çà et là, par la médiation de bons conseils, nous en sommes arrivés à cette composition et transaction avec le seigneur roi de France lui-même, que le même seigneur roi de France, pour lui-même et ses héritiers et successeurs , le susdit seigneur le roi d'Aragon, et ses héritiers et successeurs de ses perpétuels, et ayant cause de lui et de ses prédécesseurs, et à nous les susdits procureurs, au nom du seigneur roi d'Aragon et de son vice, il a défini, quitte , céda et renonça complètement à tout droit et possession qu'il avait, ou pour ainsi dire, s'il avait ou pouvait avoir, ou bien il a dit qu'il avait, à la fois dans les domaines et dominions, ainsi que dans les redevances et quoi que ce soit d'autre, dans le lesdits comtés de Barchinone et Urgelli, Bisuldun, Rossilion, Empurdan, Ceritanie, Confluente, Gerund et Euson, avec tous les honneurs et hommages,avec tous les districts, juridictions et droits, et les dépendances de ceux-ci, et avec tous les fruits et revenus du roi d'Aragon lui-même et de ses prédécesseurs et qui peuvent être perçus de là, promettant et engageant lui-même et ses héritiers et successeurs à ceci à perpétuité, comme dans tout ce qui précède et chacun ne réclamera rien de l'autre par lui-même ou par l'intermédiaire d'un autre, renonçant absolument spécifiquement et expressément, pour lui-même, et ses héritiers et successeurs, à toutes les chartes et instruments, s'il en avait sur eux, voulant et décidant qu'elles seront complètement nulles, et promettant qu'il rendra toutes ces choses au susdit roi d'Aragon, renonçant, pour lui-même, et ses héritiers et successeurs, à tout soutien légal, tant canonique que civil, ainsi que coutumier. , et tout privilège, réel et personnel.contre qui il pourrait se défendre contre le susdit ou quelque chose du susdit.
et dans le comté de Tholos et Saint Egidius, et dans toutes les autres terres et juridictions de Raymund, autrefois comte de Tholos, et les fruits et produits reçus par lui ou ses prédécesseurs. Il fut cependant stipulé et ordonné que si des redevances provenant du domaine de Fenolledi étaient situées au-dessous des limites des comtés de Rossillion ou de Bisuldun, ou des autres comtés susmentionnés, dont le seigneur roi d'Aragon lui-même avait fait un renonciation et définition, le susdit roi de France, appartenant au roi d'Aragon lui-même, et ses héritiers et successeurs demeureront perpétuellement, et le même seigneur que le roi de France céda à lui-même, ainsi qu'à ses héritiers et successeurs, et quitte complètement, sauf, toutefois, de plein droit, s'il en est, à un étranger. De même, si des redevances provenant de la domination des comtés eux-mêmes sont situées au-dessous des limites des Fenolles, ils resteront à perpétuité au seigneur roi de France et à ses successeurs, et à lui, ainsi qu'à ses héritiers et successeurs, nous avons cédé et quitté tout à fait, au nom de procuration, pour le seigneur roi d'Aragon lui-même, et en sa place, sauf toutefois de droit, s'il en est, à un autre. Quant à Amilliavo et au comté d'Amilliavo, il faut savoir que nous l'avons laissé, complètement défini, et cédé au susdit seigneur, roi de France, et à ses héritiers et successeurs, et qui ont cause de lui, comme le même seigneur le roi de France les tient et les possède, et ils sont détenus par lui et son peuple, et sont possédés En outre, nous, agents desdits, promettons et sommes tenus de bonne foi de faire en sorte que ledit Seigneur Roi d'Aragon, pour lui-même, et ses héritiers et successeurs, ledit Seigneur Roi de France, et ses héritiers et successeurs, et ayant cause de lui et de ses prédécesseurs,
De plus, nous, mandataires désignés, au nom de mandataire, au nom du Seigneur Roi d'Aragon, et en sa place, avons renoncé, démissionné, remis et promis d'en faire autant, et nous sommes tenus de bonne foi de obtenir que ledit seigneur roi d'Aragon cède et accorde spécialement, et accorde à perpétuité, pour lui-même, et à ses héritiers et successeurs, audit seigneur le roi de France, et aux héritiers et successeurs de celui-ci, et à ceux qui ont cause de lui, quel que soit le droit qui lui est dû, s'il y a droit, ou par quelque cas, raison ou titre, peut être à lui, ou à ses héritiers et successeurs son peuple, maintenant ou dans l'avenir à une certaine étendue dans Tholosa et tout le comté de Tholosa et Saint-Egidius, et dans les terres d'Agen et de Venise, et dans toutes les autres terres, sous la juridiction et le pouvoir de Raymond, ancien comte de Tholosan. En effet, nous, les mandataires précités, sous le nom de mandataire,
contre le local ou aucun des locaux ils pourront se servir eux-mêmes, et que le même seigneur roi d'Aragon remettra ses lettres ouvertes à tous ledit seigneur au roi de France sur les locaux. En ce qui concerne l'observation et l'accomplissement de tout ce qui précède, comme contenu ci-dessus, nous, les susdits procureurs, nous engageons en présence du Seigneur Roi de France lui-même, sur l'âme dudit Seigneur Roi d'Aragon, sur le saint Evangile. En foi de quoi nous avons fait apposer la présente charte avec nos sceaux. - Ces choses furent faites au palais du roi de France, à Corbolium, en sa présence, le 5 mai de l'an du Seigneur mil deux cent cinquante-huit, en présence de l'évêque d'Aprence. , seigneur Louis, le premier fils du seigneur le roi, et seigneur Philippe, fils du même seigneur le roi, Raymond Joscelmi, seigneur Lunelli, seigneur Symone de Claro Monte,

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on a eu chaud...

Publié le par jo

 

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